[English Version Below…]

David Mandessi Diop (1927–1960) est le frère aîné poétique d’Amiri Baraka. Les deux ont examiné l’Afrique d’un vantage à l’extérieur des frontières politiques du continent, avec une lentille Marxiste. L’un regardait de France, l’autre regardait des Etats-Unis d’Amérique.

Selon l’article de BBC “Chirac plans end to colonial law” nous voyons que plus de 44.000 gens signaient une pétition pour terminer une loi qui exige les enseignants accentuer les aspects positifs de la période coloniale française—c’était le monde de Diop, appelé « l’ère tutélaire. » Clairement, nous avons á présent besoin des mots de Diop, pour nous rappeler comment la période coloniale française a été vue par les yeux Africains aisés dans la langue du vainqueur. Cette page présente deux poèmes de David Diop, « Les Vautours » et « Auprès de Toi. »

Le premier poème « attaque » les impérialistes françaises directement, et la seconde révèle un homme naturalisé dans Bordeaux, France mais amoureux de sa maison ancestrale dans Sénégal. Les savants de Diop, à savoir les professeurs d’Anglais Frank Jones (l’Université de Washington) et Simon Mpondo (l’Université Fédérale de Cameroun) suggère à maintes reprises que Diop utilisait « son Afrique » comme un refuge—une sorte de cachette mentale, loin des réalités de la vie moderne. Ceci est en opposition complet avec Amiri Baraka, et n’importe qui lit “Black Dada Nihilismus” le sait dans juste quelques lignes…

Baraka et Diop appartiennent à une fraternité Afro Marxiste que montre une sensibilité à l’embarras de « l’ouvrier ». C’est a cause de cet état d’éclaircissement « rouge », que les savants peuvent doter ces deux avec la capacité transcendant à percevoir les thèmes “universels”—« les ouvriers du monde », “man’s inhumanity to man” etc. —par le sous-développement sciemment d’Afrique. La menace implicite est que sans une telle idéologie européenne, sans le marxisme, leur monde africain n’aurait pas de signification au monde réel. Et les enseignants en France, montrent-ils le monde réel aux jeunes gens ?

[English Version]

David Mandessi Diop (1927–1960) is the elder poetic brother of Amiri Baraka. Both looked into Africa from outside the political boundaries of the continent with a Marxist lens. One looks from the United States of America and the other looked from France.

According to the BBC news article “Chirac plans end to colonial law” we see upwards of 44,000 people signing a petition to end a law that requires school teachers to stress the positive aspects of the French colonial period the world of Diop called “the tutelary era.” Clearly, we now need the words of Diop to remind us of how the French colonial period was seen through African eyes fluent in the language of the conqueror. This page presents two David Diop poems, “The Vultures” and “Close to You.”

The first poem “attacks” the French imperialists directly while the second reveals a man naturalized in Bordeaux, France but in love with his ancestral home in Senegal. Scholars of Diop, namely professors of English Frank Jones (University of Washington) and Simon Mpondo (Federal University of Cameroon) suggest repeatedly that Diop’s uses his Africa as a refuge—some kind of mental hiding place away from the realities of modern life. This is in stark contrast to Amiri Baraka as anyone reading “Black Dada Nihilismus” knows within just a few lines…

The Afro-Marxist fraternity that Baraka and Diop share features a sensitivity to the plight of “the worker” and this red state of enlightenment permits scholars to endow these two with the ability to express “universal” themes—the workers of the world united—“man’s inhumanity to man” through the underdevelopment of Africa. The implied threat is that without such a European ideology, without Marxism, their African world would have no significance to the real world. Were the law-abiding school teachers in France showing young people the “real” world?

Credits

Written by . . . . . . . David Mandessi Diop

French Translation of Introduction by . . . . . . . Tasha Dionne Thomas
XHTML/CSS Programming by . . . . . . . Bryan Wilhite